Titre :
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Allonger le délai légal d'IVG : une mauvaise réponse à une bonne question (2021)
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Titre original:
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Extending the legal delay of voluntary abortion in France : A bad answer to a good question
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Auteurs :
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I. NISAND, Auteur
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Type de document :
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Article : Article de périodique
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Dans :
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GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE FERTILITE & SENOLOGIE (Vol. 49 - N° 3, Mars 2021)
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Article en page(s) :
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pp.155-156
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Langues:
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Français
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Index. décimale :
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25 (Avortement)
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Catégories :
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ASPECTS LEGISLATIFS
ASPECTS MEDICAUX
AVORTEMENT
EFFETS INDESIRABLES
FRANCE
PRATIQUE MEDICALE
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Résumé :
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L'Assemblée Nationale a adopté le 8 octobre 2020 une Proposition de Loi destinée à renforcer le droit à l'IVG qui comporte un allongement du délai légal de 14 à 16 semaines d'aménorrhée (SA). Or, à 14 SA une aspiration du contenu utérin est encore possible. A 16 SA, il est nécessaire de dilater davantage le col utérin au risque de créer des lésions définitives, pouvant être responsables d'accouchements prématurés ultérieurs dont la fréquence n'a pas été correctement évaluée. Les gestes nécessaires au-delà de 14 SA sont assortis d'un taux plus élevé de complications pour les femmes et leur pénibilité pourrait entraîner une désaffection des professionnels de santé qui les réalisent aujourd'hui (à l'instar de ce qui s'était produit lors du précédent allongement de 12 à 14 semaines d'aménorrhée en 2001). D'ailleurs, encore aujourd'hui, 20% des praticiens de l'IVG ne pratiquent toujours pas les IVG au-delà de 12 semaines d'aménorrhée.
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