Résumé :
|
Maud Gelly, médecin dans un centre d’interruption volontaire de grossesse (IVG), relate, à la première personne et au pluriel collectif, comment l’accès à l’IVG, droit fondamental relevant de l’éthique la plus élémentaire – droit des femmes, maîtrise de son propre corps, droits sexuels, droit à décider pour soi, libre consentement, accès aux soins – a été entravé au détriment des femmes depuis la mi‑mars en cette période de pandémie. Elle met à jour en particulier le fait que la pandémie de Covid‑19 a rendu visibles des femmes habituellement invisibles qui sont contraintes de se rendre à l’étranger pour avorter, en général parce que leurs conditions de vie et les violences qu’elles ont subies les ont amenées à s’apercevoir qu’elles étaient enceintes au‑delà du délai légal de l’IVG en France. Témoignage.
|