Résumé :
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De nombreux organismes de santé recommandent aux gynécologues d'aborder activement la sexualité en consultation. Or, il semble que peu de médecins intègrent systématiquement des questions de sexualité dans leur anamnèse. L'objectif de cet article est d'examiner, sur la base des connaissances actuelles, et plus particulièrement d'une étude menée en Suisse, les obstacles perçus par les gynécologues, ainsi que les attentes des patientes en la matière. Les résultats relèvent non seulement des lacunes dans le cursus universitaire de médecine en matière de sexualité, mais également d'importantes discordances entre gynécologues et patientes concernant le rôle du gynécologue, la perception de l'intime ainsi que sur la manière même d'introduire le sujet. Des pistes permettant des ajustements futurs sont suggérées.
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