Résumé :
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Les textes lus sont avant tout le résultat d'un colloque. Dans ce sens, ils forment un tout, y compris dans leur inachèvement. En effet, le souhait des organisateurs, tout au long de la préparation, fut de faire de cette manifestation un "moment" et une "ouverture". Un "moment". Nous sommes, qu'on le veuille ou non, partie prenante d'un formidable mouvement, encore balbutiant : celui de l'explosion des moyens techniques issus des connaissances dans le domaine des sciences de la nature. Avec, en miroir, un questionnement croissant, le plus souvent peu paisible, à l'égard des implications humaines de ces moyens de maîtrise des "choses de la vie". Toute contribution à une réflexion sereine et consciente est souhaitable, fût-elle partielle et artisanale. Une "ouverture". Que le lecteur ne s'attende ni à des textes conclusifs qui puissent servir de "recette" pour faire cheminer la pensée, ni à voir se dégager une pensée dominante à laquelle se rassurer dans la précipitation. Car l'intention fut bien de mettre tout en œuvre pour que puisse s'exprimer, se développer et s'enrichir un débat aussi large que possible. Et en tout cas un débat d'une portée différente de celle à laquelle nous avons été accoutumés depuis que la bioéthique est nommée et qu'elle brasse tant de paroles : un débat qui donne droit de cité à tous ceux et celles qui sont ou se sentent concernés par ces questions, à quelques niveau que ce soit; un débat qui ne soit pas confiné aux singuliers colloques entre les scientifiques et les décideurs a priori patentés.
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