Titre : | L’hyperlaxité vaginale : sémiologie, diagnostic et traitements (2024) |
Titre original: | Vaginal laxity: Semiology, diagnosis and treatments |
Auteurs : | K. OUAZZANI TAIBI, Auteur ; C. ARMENGAUD, Auteur ; A. FAUCONNIER, Auteur |
Type de document : | Article : Article de périodique |
Dans : | GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE FERTILITE & SENOLOGIE (Vol. 52 - N° 2, Février 2024) |
Article en page(s) : | pp.102-108 |
Langues: | Français ; Anglais |
Index. décimale : | 314 (Affections des organes génitaux) |
Catégories : | |
Résumé : |
Objectif
L’hyperlaxité vaginale touche 24 à 38% des patientes mais est encore mal connue et peu étudiée. L’objectif de cet article est de faire un état des lieux des connaissances scientifiques sur sa définition, ses critères diagnostiques et ses traitements. Méthodes Nous avons réalisé une revue non systématique de la littérature incluant tous les articles originaux en langue anglaise et française concernant la définition, les critères diagnostiques et les traitements de l’hyperlaxité vaginale en utilisant les bases de données Cochrane, Embase, Medline, PubMed et Science Direct. Résultats Il s’agit d’une sensation de relâchement vaginal excessif pouvant altérer la qualité des rapports sexuels. Le facteur de risque principal serait l’accouchement par voie basse. La perception d’hyperlaxité vaginale serait associée à une distensibilité du muscle élévateur de l’anus plus élevée pouvant être appréhendée à l’examen clinique par les mesures du hiatus génital et de la longueur du périnée (mesures GH et PB de la classification POP Q) en Valsalva ou par la mesure de l’aire hiatale du muscle releveur de l’anus à l’échographie translabiale en Valsalva. Bien que la rééducation périnéale soit un traitement fréquemment prescrit en première ligne, les données de la littérature sont insuffisantes pour valider son efficacité dans cette indication. La colpopérinéorraphie avec myorraphie des releveurs, surtout évaluée en cas de prolapsus, est associée à des taux élevés de satisfaction mais expose à un risque de dyspareunie. Les nouvelles techniques non chirurgicales telles que la radiofréquence ou le laser vaginal semblent être associées à des taux d’amélioration plus faibles que les techniques chirurgicales mais elles sont moins invasives. Leur efficacité et leurs effets à long terme restent encore incertains ce qui limitent leur application dans cette indication. Conclusion L’hyperlaxité vaginale est une affection fréquente et impactant la qualité de vie et la fonction sexuelle. D’autres études doivent être entreprises pour mieux comprendre sa physiopathologie et le traitement optimal. |
Exemplaires (1)
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cedif°p°001675 | GOF | Périodiques | CEDIF Bruxelles | Périodiques | Consultation en salle de lecture. Copie sur demande Exclu du prêt |