Titre : | Des pratiques pénitentiaires genrées : quelles conséquences pour la santé des femmes incarcérées ? (2022) |
Type de document : | Article : Article de périodique |
Dans : | MURSMURS (12, Hiver 2022) |
Article en page(s) : | pp.2-5 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
En Belgique, les prisons sont organisées sur la base du principe de l’incarcération séparée selon les sexes. En pratique, les
hommes et les femmes sont enfermé·es dans les mêmes établissements, mais dans des quartiers de détention séparés. Les femmes sont incarcérées dans 9 établissements sur les 33 qui existent, quasiment toujours au sein de maisons d’arrêt souffrant de surpopulation pénitentiaire. Les femmes sont généralement enfermées dans des conditions plus difficiles et subissent un véritable « enfermement dans l’enfermement » : elles se retrouvent détenues dans des petits quartiers isolés et surpeuplés, dans un entre-soi forcé avec toujours le même petit groupe de femmes dont certaines souffrent de troubles mentaux, avec (sauf dans les trois grands établissements du pays) une moindre possibilité d’activité physique (pourtant nécessaire à l’évacuation des tensions générées par un enfermement dans de telles conditions) et sont contraintes de se contenir constamment pour éviter un transfèrement qui aboutirait à perdre le contact avec leurs proches, un travail pénitentiaire et un travail de réinsertion entamé. Un tel régime de détention contribue à détériorer leur santé physique et mentale, dans un contexte carcéral où l’accès à la santé rencontre déjà de multiples obstacles. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Caution pour l'emprunt |
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cedif°d°000131 | MUR D | Documents | CEDIF Bruxelles | Documents | Exemplaire papier consultable en salle de lecture Exclu du prêt |