Résumé :
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La question des violences sexuelles faites aux hommes n'est pas anecdotique dans le cas des parcours d'exil; cependant, il existe très peu de littérature à ce sujet. Ces violences sont principalement commises par des personnes détentrices d'une autorité, et/ou en présence d'arme à feu. Le trajet de migration semble être le lieu principal de ces violences, suivi par le pays d'origine, et enfin, le "pays d'accueil" qui semble être relativement sécurisé. Le dépistage de telles violences semble aboutir à une sous-estimation de leur ampleur, du fait des difficultés pour le patient de se considérer comme victime, d'un blocage du point de vue de l'interprète parfois, lors de conflits culturels, ou encore par l'absence de questionnement par le professionnel de santé.
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