Résumé :
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La stimulation clitoridienne peut être une pratique analgésique naturelle qui permettrait de réduire les dysménorrhées (terme médical pour définir les douleurs, les crampes menstruelles), ainsi que les douleurs lors de l’accouchement. Lors de cette stimulation, l’organisme produit des hormones comme la dopamine et l’endorphine impliquées dans le plaisir, l’ocytocine ayant des effets sur la sexualité et l’amour provoquant chez la femme des contractions utérines. Ces fonctions permettent un relâchement du corps, une sensation de bien-être qui réduiraient les douleurs laissant aux patientes une plus grande autonomie sur la gestion de leur douleur et de leur corps. En ce qui concerne la masturbation chez le genre masculin, des recherches paraissent sur la diminution du risque de cancer de la prostate grâce à l’éjaculation mais aucun établissement français n’est promoteur des pratiques à visées analgésiques concernant cette population. Pourtant, chez la femme comme chez l’homme, la masturbation a de réels bienfaits sur la santé grâce à ses propriétés analgésiques, myorelaxantes et anxiolytiques. Sachant que la stimulation sexuelle a des bénéfices pour la santé, pourquoi ne fait-elle pas partie des thérapeutiques non médicamenteuses à proposer aux patients ? Et en quoi la promotion de la santé sexuelle par l’infirmière pourrait-elle permettre le développement des pratiques sexuelles analgésiques ?
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