| Titre : | Les sexologues face aux nouveaux défis de la santé sexuelle : tabagisme et cannabis (2024) |
| Titre original: | Adressing tobacco and cannabis use in sexual health: a call to action for sexologists |
| Auteurs : | C. LEEMANS, Auteur ; L. GALANTI, Auteur |
| Type de document : | Article : Article de périodique |
| Dans : | SEXOLOGIES (Vol. 33 - N° 2, Avril-Mai-Juin 2024) |
| Article en page(s) : | pp.97-108 |
| Langues: | Français ; Anglais |
| Index. décimale : | 327 (Troubles sexuels) |
| Catégories : | |
| Résumé : |
Le tabagisme est une maladie chronique qui entraîne des conséquences dans plusieurs domaines de la santé, dont la santé sexuelle. La dysfonction sexuelle pouvant être une conséquence de la consommation de tabac, il semble opportun d’évaluer la manière dont le statut tabagique des patients souffrant de dysfonction sexuelle est pris en compte par le sexologue.
Méthode : Six-cent-trente-et-un sexologues universitaires belges, référencés par la Société des sexologues universitaires de Belgique et la Vlaams Vereniging voor Seksuolgie, ont été invités à participer à une enquête en ligne. Le questionnaire abordait leurs caractéristiques sociodémographiques et leurs habitudes liées au tabac, ainsi que leur sensibilisation à la prise en charge du tabac et du cannabis, leurs connaissances sur leurs effets sur la santé sexuelle et leur connaissance des ressources pour l’arrêt du tabac. Des statistiques descriptives, des corrélations de Spearman et des tests non paramétriques de Wilcoxon et de Kruskal-Wallis ont été réalisés pour parfaire nos analyses. Résultats : 102 sexologues ont participé à l’enquête. Près de 70% d’entre eux ont recours à la question minimaliste « Fumez-vous du tabac ou du cannabis ? », mais ils ne sont qu’un tiers à poser la question « Souhaitez-vous arrêter de fumer? ». Parmi les sexologues interrogés, 94,1% affirment que l’arrêt du tabac est bénéfique à la santé sexuelle, et 89,4% pour la consommation de cannabis, mais ils sont 46,7% à ne pas percevoir leur rôle comme étant important pour aider le patient à arrêter de fumer; 20% ne connaissent pas les options médicamenteuses pour l’arrêt du tabac et plus de 30% méconnaissent les diverses formes de substituts nicotiniques; 75% sont intéressés par des informations pour aider les fumeurs souffrant de problèmes sexuels. Conclusion : malgré un dépistage du comportement tabagique chez le patient, un questionnement sur un éventuel sevrage n’est pas systématiquement abordé par le sexologue. Un manque de connaissance des aides à l’arrêt souligne un déficit en littératie dans ce domaine, qui pourrait limiter la capacité du sexologue à proposer des interventions de sevrage. Des formations et de l’éducation en matière de santé et de tabagisme pourraient être délivrées aux sexologues pour répondre à leur volonté de recevoir des informations pour aider les personnes fumeuses souffrant de problèmes sexuels. |
Exemplaires (1)
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| cedif°p°001525 | SEX | Périodiques | CEDIF Bruxelles | Périodiques | Consultation en salle de lecture Exclu du prêt |
