Titre : | Violence, bestialité et trouble de la personnalité borderline : à propos d’un cas (2021) |
Titre original: | Violent behavior of a man with bestiality and borderline personality disorder: A case report |
Auteurs : | F. FEKIH-ROMDHANE, Auteur ; I. KHEMIRI, Auteur ; R. RIDHA, Auteur |
Type de document : | Article : Article de périodique |
Dans : | SEXOLOGIES (Vol. 30 - N° 3, Septembre 2021) |
Article en page(s) : | pp.203-234 |
Langues: | Français ; Anglais |
Index. décimale : | 329 (Perversion sexuelle) |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction La littérature psychiatrique actuelle fournit quelques données pour soutenir le lien entre la bestialité et le comportement violent; cependant, l’identification précoce des facteurs de risque de violence dans les cas de bestialité fait défaut. Nous rapportons un cas rare d’un patient de sexe masculin âgé de 30 ans présentant une bestialité et un trouble de la personnalité borderline (TPB), qui a commis un acte violent; et nous discutons le lien entre bestialité, TPB et risque de violence. Nous discutons également les implications pratiques de ce tableau clinique pour les cliniciens. Cas clinique Monsieur R. était sans emploi, célibataire et avait des antécédents de consommation chronique d’alcool. À l’âge de 21 ans, il s’est livré à des rapports sexuels avec plusieurs femelles (chèvres, juments ou chiennes), souvent en forçant l’animal (en le battant). Neuf ans plus tard, et quelques minutes après avoir eu un rapport anal violent avec une jument sous l’influence de l’alcool, il a poignardé l’épouse de son oncle à deux reprises dans le flanc gauche, et a été admis dans notre service de psychiatrie. Les bilans biologiques étaient tous sans anomalies. Un électroencéphalogramme et un scanner cérébral n’ont rien montré d’anormal. Les tests de personnalité ont trouvé une organisation limite de la personnalité. Le diagnostic de TPB a été retenu. Le patient a été mis sous traitement antipsychotique avec psychothérapie de soutien. Il a été suivi depuis plus de six mois et n’a développé aucun comportement de bestialité. Conclusion La société devrait considérer le comportement de bestialité comme facteur de risque de violence. La valeur pratique de son identification précoce chez les patients psychiatriques devrait être soulignée, compte tenu des possibilités préventives qui peuvent être proposées. Ainsi, des questions explorant ce comportement sexuel devraient être systématiquement incluses dans l’entretien psychiatrique comme étape essentielle dans l’évaluation du risque de violence. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Caution pour l'emprunt |
---|---|---|---|---|---|---|
cedif°p°001383 | SEX | Périodiques | CEDIF Bruxelles | Périodiques | Consultation en salle de lecture Exclu du prêt |