Résumé :
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Le déficit en testostérone (DT) se caractérise par des signes cliniques évocateurs de ce déficit, confirmé par un dosage biologique du taux de testostérone ou de l’activité des androgènes sériques. Nous n’aborderons pas les hypogonadismes congénitaux qui relèvent d’une problématique plus directement endocrinologique. Au cours du vieillissement chez l’homme un certain nombre d’auteurs [Matsumoto, 2002 ; Walter, 1932] ont décrit des signes évoquant une diminution de la testostérone comme une diminution de la libido, des érections, une fatigue psychique et physique, des troubles du plaisir et de l’éjaculation, l’apparition d’une gynécomastie, une diminution de la masse musculaire et une augmentation de la masse grasse, une involution testiculaire et parfois une ostéoporose. Parmi tous ces symptômes, beaucoup relèvent de la sphère sexuelle et interpellent le sexologue. Par ailleurs, certaines situations pathologiques comme un diabète, un syndrome métabolique, une maladie cardiovasculaire, un surpoids, la prise d’opioïdes, d’anticonvulsivants, d’antirétroviraux, l’inefficacité ou la perte secondaire d’efficacité des Ipde5 sont des circonstances devant faire rechercher un DT. Il nous a semblé utile de faire le point sur les situations à risque de DT et sur les signes cliniques devant alerter le sexologue.
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