Titre : | Diagnostic et prise en charge de l’endométriose par les médecins généralistes de la région PACA (2022) |
Titre original: | Diagnosis and management of endometriosis by general practitioners in the south of France |
Auteurs : | M. MOUTON, Auteur ; A. AGOSTINI, Auteur ; A. PIVANO, Auteur |
Type de document : | Article : Article de périodique |
Dans : | GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE FERTILITE & SENOLOGIE (Vol. 50 - N° 12, Décembre 2022) |
Article en page(s) : | pp.762-769 |
Langues: | Français ; Anglais |
Index. décimale : | 314 (Affections des organes génitaux) |
Catégories : | |
Résumé : |
Objectif État des lieux des pratiques et connaissances des médecins généralistes de la région PACA concernant le diagnostic et la prise en charge de l’endométriose. Méthode Une étude transversale descriptive a été réalisée auprès des médecins généralistes de la région PACA du 14 novembre 2021 au 14 février 2022. Un questionnaire a été mis au point par concertation et validation de deux services universitaires de référence pour l’endométriose de l’AP–HM et a été envoyé aux médecins généralistes exerçant dans la région PACA. Il a été diffusé via les mails professionnels, les réseaux de soins et le conseil de l’ordre de la région PACA. Le questionnaire était divisé en trois parties : la première permettait simplement de recueillir des données démographiques et épidémiologiques, la seconde permettait d’évaluer les connaissances sur cette maladie, et la dernière permettait d’évaluer les pratiques individuelles. Le critère de jugement principal était le pourcentage de praticiens ayant >75% de bonnes réponses. Résultats Cent trente-trois médecins généralistes ont répondu au questionnaire (133/407, 32,1%). Au total, 60,2% réalisaient plus d’une consultation gynécologique par semaine. De plus, 61,7% obtenaient un taux de bonnes réponses >75%. Les médecins généralistes obtenant de meilleurs taux de bonnes réponses avaient davantage pris connaissance des dernières recommandations de la HAS (p=0,027) et effectuaient des consultations gynécologiques plus régulièrement au cabinet (p=0,025). Les dysménorrhées intenses, les douleurs pelviennes chroniques et les dyspareunies profondes étaient considérées comme évocatrices respectivement par 98,1%, 95,5% et 95,5% des répondants. En revanche, les troubles uro-digestifs n’étaient pas souvent évoqués. En cas de suspicion d’endométriose à l’interrogatoire, 54,9% des médecins généralistes réalisaient un examen clinique gynécologique. Au total, 76,7% prescrivaient une imagerie et 32,3% introduisaient un traitement hormonal au décours de la consultation. L’orientation des patientes vers les spécialistes s’effectuait par le médecin généraliste dès la suspicion clinique pour 36,8%. Conclusion Les résultats de notre étude suggèrent que les connaissances et les pratiques des médecins généralistes réalisant des consultations de gynécologie dans la région PACA seraient perfectibles. Dans le cadre de l’annonce d’une réorganisation régionale en filières des soins liés à l’endométriose, d’autres études similaires devraient être régulièrement menées, afin de pouvoir apprécier l’évolution des pratiques des médecins généralistes. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Caution pour l'emprunt |
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