Titre : | Couverture vaccinale contre les infections à papillomavirus humain des filles âgées de 15 à 18 ans et déterminants de vaccination, france, 2021 (2022) |
Titre original: | Human papillomavirus vaccination coverage among girls in France aged 15-18 years and determinants of vaccination, 2021 |
Auteurs : | R. HANGUEHARD, Auteur ; A. GAUTIER, Auteur ; N. SOULLIER, Auteur |
Type de document : | Article : Article de périodique |
Dans : | BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE (N° 24-25, 29 novembre 2022) |
Article en page(s) : | pp.446-455 |
Langues: | Français ; Anglais |
Index. décimale : | 36 (IST) |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction Notre étude vise à estimer la couverture vaccinale contre les infections à papillomavirus (HPV) chez les filles de 15 à 18 ans en France, à explorer les déterminants associés à cette vaccination et à décrire les raisons de non-vaccination en France métropolitaine. Méthode L’étude s’appuie sur les données recueillies lors de l’enquête Baromètre santé 2021. Les participants ont été sélectionnés par une génération aléatoire de numéros de téléphone fixe et mobile, et interrogés entre février et décembre 2021. Les parents de filles de 15 à 18 ans ont été interrogés sur la vaccination HPV de leur(s) fille(s). Les déterminants de la vaccination HPV ont été étudiés par régression univariée et multivariée de Poisson. Les analyses ont été réalisées sous Stata ® SE.64 15.1 (StataCorp, États-Unis). Résultats La couverture vaccinale contre les infections à HPV est estimée à 43,6% [40,1-47,1] en France métropolitaine, à 13,8% [7,8-23,0] en Guadeloupe, à 17,2% [9,5-29,2] en Martinique, à 22,6% [14,4- 33,5] en Guyane, et à 24,0% [16,3-33,2] sur l’île de La Réunion. En France métropolitaine, les couvertures vaccinales sont plus élevées chez les filles âgées de 18 ans (48,7% [40,6-56,9], ratio de prévalence ajusté (RPa)=1,30 [1,04-1,62], p=0,022) versus celles de 15 ans (39,0% [32,4-46,0]), chez les filles aînées (46,8% [42,9-50,8], RPa=1,34 [1,08-1,67], p=0,008) vs celles ne l’étant pas (31,8% [25,2-39,2]), lorsque les parents ont les plus hauts revenus (2e et 3e terciles de revenus par unité de consommation : 53,8% [47,2-60,2] et 56,4% [50,1-62,6]) vs 1er tercile : 32,9% [28,0-38,2], respectivement RPa=1,35 [1,10-1,66], p=0,004 et RPa=1,24 [0,99-1,55], p=0,063), se considèrent à l’aise financièrement en comparaison avec ceux ayant une situation financière plus défavorable : « à l’aise » : 58,8% [50,9-66,2] vs « y arrive difficilement » : 25,6% [15,5-39,3], RPa=0,56 [0,35-0,88], p=0,013 et « n’y arrive pas sans dettes » : 14,5% [5,7-32,2], RPa=0,35 [0,14-0,85], p = 0,02) , ont au moins 5 années d’études après le bac (59,2% [52,1-66,1], RPa=1,32 [1,06-1,65], p=0,012) vs ceux sans diplôme ou avec un diplôme inférieur au bac (36,7% [30,5-43,4]), et ceux de nationalité française de naissance (46,3% [42,5-50,0]) vs ceux qui ont acquis la nationalité française (24,1% [14,9-36,4], RPa=0,59 [0,38-0,91], p=0,017). Conclusion Malgré une amélioration des couvertures vaccinales contre les infections à HPV chez les filles en France, elles restent modérées notamment dans les populations les moins favorisées économiquement. Ces résultats invitent à renforcer les actions de promotion de vaccination notamment auprès de ces populations en vue de réduire les inégalités de santé. |
Exemplaires (1)
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