Titre : | Évolution des pratiques contraceptives en France : un état des lieux de 2014 à 2019 (2022) |
Titre original: | Evolution of contraceptive practices in France: An overview from 2014 to 2019 |
Auteurs : | L. DONVAL, Auteur ; N. OUFKIR, Auteur ; D. BONDU, Auteur |
Type de document : | Article : Article de périodique |
Dans : | GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE FERTILITE & SENOLOGIE (Vol. 50 - N° 7-8, Juillet-Août 2022) |
Article en page(s) : | pp.535-541 |
Langues: | Français ; Anglais |
Index. décimale : | 23 (Contraception) |
Catégories : | |
Résumé : |
Objectifs Nous avons étudié l’utilisation des différentes méthodes de contraception remboursées en France entre 2014 et 2019, avec une analyse des utilisatrices par tranches d’âge et une analyse selon le type de prescripteur. Méthodes Nous avons mené une étude descriptive nationale à partir des données issues de la base Open Data de l’Assurance Maladie portant sur l’utilisation des méthodes contraceptives remboursées en France entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2019. Nous avons fait une analyse par années du nombre d’utilisatrices par tranches d’âge ( Résultats En 2019, 5.893.343 femmes ont eu recours à une contraception orale (CO) remboursée. Le recours à la contraception orale combinée (COC) est en baisse depuis 2014 (–15,9 %) alors que la CO microprogestative est en hausse (+57% depuis 2015). Le recours à la contraception intra-utérine est en hausse depuis 2014 (+12,6%), et ce dans toutes les tranches d’âge. Le dispositif intra-utérin au cuivre (DIU) est le deuxième moyen de contraception toutes tranches d’âge confondues et son recours est en augmentation depuis 2014 (+25,4%) alors que l’utilisation du système intra-utérin hormonal (SIU) est globalement stable (–0,7%). L’implant contraceptif constitue la troisième méthode de contraception remboursée, son recours est globalement stable depuis 2014 (+6,1%). Parmi les moins de 20ans, il s’agit de la deuxième méthode de contraception remboursée. Le recours à la contraception par macroprogestatifs injectable est en hausse depuis 2014 (+7,3%) et concerne 4836 femmes en 2019. Le préservatif remboursé depuis 2019 a été opté par 49.977 femmes. En 2019, 535.428 femmes ont eu recours à la CO d’urgence remboursée. En 2019, les médecins généralistes sont les prescripteurs majoritaires des trois méthodes de contraception remboursée (CO, contraceptifs intra-utérins, implant) (45%, 10.685.861 boîtes prescrites), suivis par les gynécologues libéraux (35%) (8.199.297 boites), les prescripteurs hospitaliers (16%) (3.862.616 boîtes) puis les sages-femmes libérales (801.812 boîtes) (5%). Les médecins généralistes ont prescrit dans 97% des cas une CO remboursée. Les sages-femmes sont les principales prescriptrices des méthodes de contraception longue durée non injectables (contraception intra-utérine et implant). Conclusion L’offre contraceptive en France se diversifie bien que la CO reste prédominante. Des disparités existent selon les tranches d’âge et il existe une hétérogénéité des pratiques entre les différents prescripteurs de contraception. Les efforts doivent être poursuivis en termes de politique de santé puisque les prescripteurs ont pour rôle de guider les utilisateurs dans le choix d’une méthode contraceptive adaptée au mieux à leurs besoins. |
Exemplaires (1)
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