Résumé :
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La sexualité nécessite des reconnaissances et des synchronisations. De la reconnaissance chimique des cellules aux neurones miroirs qui anticipent les gestes et les émotions d’un partenaire, bien des niveaux de connaissance du conjoint existent. Certains animaux reconnaissent leurs congénères, pas leur sexe. Beaucoup plus reconnaissent le sexe, mais pas les individus. Seuls les oiseaux et mammifères ont des relations sexuelles et sociales personnalisées. Des « empreintes » mettent en place la définition, stéréotypée ou flexible selon les cas, d’objets et objectifs sexuels. Chez les humains, l’empreinte sexuelle conditionne l’orientation, les pratiques recherchées et la réponse aux prescriptions contradictoires des pulsions personnelles, des règles sociales, des modes, des médias et des contingences des histoires de vie.
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