Résumé :
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Les soins médicaux offerts aux personnes avec incongruence de genre méritent d’être optimisés. La nouvelle Classification internationale des maladies, 11e version, de l’OMS, présentée cette année, classe l’incongruence de genre parmi les « conditions liées à la santé sexuelle », et non plus dans les « troubles mentaux et du comportement ». Sur le plan endocrinien, les traitements hormonaux d’affirmation de genre permettent d’induire des changements physiques correspondant à l’identité du genre, mais des études d’efficacité et sécurité de meilleure qualité et au long cours sont nécessaires. La prise en charge de cette population par une équipe spécialisée et multidisciplinaire et l’amélioration de la formation du corps médical sont des mesures indispensables pour le futur.
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