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Résumé :
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C'était en février dernier, un titre détonant : "Endométriose : un test salivaire révolutionnaire pour diagnostiquer les malades". Une start-up française, Ziwig, venait en effet de communiquer au sujet d'un nouvel outil de dépistage de cette maladie. Une étude a été menée sur 200 personnes suivies pour des douleurs évoquant une endométriose, dont 153 avaient un diagnostic prouvé. Des prélèvements de salive ont été réalisés chez les 200 participantes. L'utilisation de la technique novatrice des micro-ARN et l'optimisation statistique au moyen de l'intelligence artificielle sont des atouts majeurs de cette étude. Pour autant, certains points interpellent : la méthodologie est surprenante, et la significativité des résultats reste peu concluante. Cela ne signifie pas que le test n'est pas efficace, simplement que la preuve n'en est pas donnée avec cette étude. On peut espérer que d'autres suivront qui permettront de démontrer que cet outil de dépistage est fiable, et donneraient ainsi a des millions de personnes l'accès à une prise en charge thérapeutique précoce et adaptée.
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