Titre :
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Diagnostic et traitement de la gonorrhée : guide de pratique clinique belge 2019 (2020)
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Titre original:
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Diagnosis and treatment of gonorrhoea: 2019 Belgian national guideline for primary care
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Auteurs :
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T. VAN DER SCHUEREN, Auteur ;
S. STORDEUR, Auteur ;
S. MOKRANE, Auteur
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Type de document :
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Article : Article de périodique
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Dans :
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REVUE MEDICALE DE BRUXELLES (Vol. 41 - N° 5, Octobre 2020)
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Article en page(s) :
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pp.272-279
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Langues:
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Français
; Anglais
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Index. décimale :
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36 (IST)
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Catégories :
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BLENNORRAGIE
CHLAMYDIA
DIAGNOSTIC
IST
OUTIL DIAGNOSTIQUE
PRATIQUE CLINIQUE
PRISE EN CHARGE
RECOMMANDATIONS
REFERENTIEL
RESISTANCE AU MEDICAMENT
SOINS
TRAITEMENT
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Résumé :
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Introduction : La gonorrhée reste un problème de santé publique en Belgique et la résistance du gonocoque aux antibiotiques devient préoccupante. En l’absence de directive belge, les professionnels de la santé s’appuient sur les directives internationales pour définir leurs stratégies diagnostiques et thérapeutiques. Ceci se traduit par une variabilité dans la prise en charge des patients et une incertitude des praticiens face aux situations particulières. Une directive belge était indispensable pour harmoniser le diagnostic et la prise en charge de la gonorrhée. Méthodes : Cette directive a été élaborée selon une méthodologie rigoureuse, impliquant un groupe pluridisciplinaire composé de professionnels de la santé, d’épidémiologistes et spécialistes des maladies infectieuses et de représentants des patients. Les chercheurs ont procédé à une analyse systématique et à une synthèse critique de la littérature scientifique disponible (janvier 2018). La méthode GRADE a été suivie pour la formulation des recommandations. Résultats : La directive offre des recommandations pour le diagnostic, le traitement et le suivi de la gonorrhée selon une approche par groupes à risque, facilitant l’identification des personnes à risque et proposant des tests ciblés selon les risques encourus. La directive différencie les traitements selon les situations particulières (grossesse, allergie, multi-infections) et indique quand ajouter des tests de surveillance de la résistance aux antibiotiques. Le suivi du patient et de ses partenaires sexuels est également étudié. Conclusion : Le suivi de ces recommandations par l’ensemble des praticiens de la première ligne devrait permettre d’améliorer le diagnostic des gonorrhées et, par le traitement adéquat des patients, de réduire la multirésistance émergente aux antibiotiques.
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