| Titre : | Maltraitance infantile : effets différentiels liés au sexe sur la santé mentale et la sexualité (2019) |
| Titre original: | Childhood abuse : Differential gender effects on mental health and sexuality |
| Auteurs : | M. ABRAMS, Auteur ; M. MILISAVLJEVIC, Auteur ; A. SOSKIC, Auteur |
| Type de document : | Article : Article de périodique |
| Dans : | SEXOLOGIES (Vol. 28 - N° 4, Octobre-Décembre 2019) |
| Article en page(s) : | pp.191-199 |
| Langues: | Français ; Anglais |
| Catégories : | |
| Résumé : |
Objectifs
La maltraitance infantile est liée à de nombreux problèmes d’adaptation à l’âge adulte, mais ses effets sur la sexualité des adultes sont rarement explorés. Le but de cette étude est d’explorer chez les adultes les corrélations entre, d’une part, la maltraitance infantile et, d’autre part, les fantasmes et comportements sexuels, ainsi que la santé mentale. En outre, le lien entre ces conséquences et le sexe a été étudié. Méthodes Des enquêtes explorant l’activité et les fantasmes sexuels, ainsi que les symptômes psychopathologiques ont été réalisées sur internet auprès de deux groupes d’adultes : des adultes n’ayant pas été maltraités pendant l’enfance, et des adultes ayant été maltraités pendant leur préadolescence par de proches parents (échantillon de 349 participants). Résultats Les fantasmes sexuels atypiques étaient plus fréquents chez les hommes ayant été maltraités que chez les hommes n’ayant pas été maltraités, alors que le même lien n’était pas observé chez les femmes. Des tendances semblables, quoique moins fortes, ont été observées dans le cas des comportements sexuels. D’autre part, les hommes et les femmes ayant été maltraités étaient tous plus susceptibles de développer des symptômes psychologiques, en comparaison avec le groupe n’ayant pas été maltraité. Toutefois, ce lien était plus prononcé chez les femmes. En outre, une forte tendance au trouble de la personnalité borderline a été observée à la fois chez les hommes et les femmes ayant été maltraités, mais la tendance à l’état de stress post-traumatique était uniquement augmentée chez les femmes. Conclusion Les résultats viennent appuyer l’hypothèse selon laquelle le sexe modère les conséquences de la maltraitance infantile, les hommes ayant été maltraités présentant plus de perturbations dans le domaine de la sexualité, et les femmes présentant plus de symptômes psychologiques. Ces résultats sont conformes à d’autres résultats faisant valoir que la sexualité masculine est plus susceptible d’être influencée par des événements développementaux, alors que les femmes ont tendance à présenter plus de symptômes psychologiques face à la maltraitance infantile. |
Exemplaires (1)
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| cedif°p°000646 | SEX | Périodiques | CEDIF Bruxelles | Périodiques | Consultation en salle de lecture Exclu du prêt |
