Résumé :
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Quand elles surviennent au cours de la grossesse, les primo-infections et réinfections à cytomégalovirus (CMV) exposent les enfants à naître à des complications graves, parfois mortelles. Mi-2020, on ne connaît pas de traitement préventif des complications des infections fœtales par CMV. La balance bénéfices-risques des traitements chez les nouveau-nés infectés par CMV est incertaine. Selon une modélisation mathématique, un dépistage généralisé des infections par CMV chez 100.000 femmes éviterait la naissance d'un enfant avec séquelles graves et de 10 enfants avec séquelles modérées, mais conduirait à environ 80 interruptions de grossesses par excès et à de très nombreuses femmes inquiétées à tort. Ces risques et les incertitudes quant aux conséquences d'un tel dépistage incitent à ne pas le proposer aux femmes enceintes. Diverses mesures d'hygiène sont à faire connaître, car en mesure de réduire les contaminations par la salive, les selles ou les urines de jeunes enfants : lavage des mains, nettoyage des surfaces exposées, éviter le partage de certains objets et les gestes à risque.
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