Titre :
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Prise en charge des dysménorrhées (2018)
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Auteurs :
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M. LIBARLE, Auteur ;
P. SIMON, Auteur ;
V. BOGNE, Auteur
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Type de document :
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Article : Article de périodique
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Dans :
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REVUE MEDICALE DE BRUXELLES (Vol. 39 - N° 4, Septembre 2018)
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Article en page(s) :
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pp.264-272
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Langues:
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Français
; Anglais
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Index. décimale :
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31 (Biologie de la reproduction)
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Catégories :
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ACTIVITE PHYSIQUE
ASPECTS PHYSIOPATHOLOGIQUES
DYSMENORRHEE
FACTEURS DE RISQUE
PRISE EN CHARGE
RECOMMANDATIONS
STRATEGIE THERAPEUTIQUE
TRAITEMENT
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Résumé :
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Les dysménorrhées représentent un des motifs de consultation les plus fréquents en gynécologie. Les répercussions sociales et économiques qu’elles engendrent en font un phénomène de santé publique. Leur prise en charge n’est pas encore optimale et les dysménorrhées altèrent toujours la qualité de vie de nombreuses patientes. Les dysménorrhées primaires, sans cause organique sous-jacente, sont le résultat d’une hyper contractilité myométriale, d’une vasoconstriction artériolaire et d’une hypoxie tissulaire. Les dysménorrhées secondaires peuvent faire intervenir les mécanismes physiopathologiques des dysménorrhées primaires mais sont surtout l’expression d’une pathologie gynécologique sous-jacente. Si la physiopathologie des dysménorrhées primaires est de mieux en mieux connue, les études s’intéressent à présent aux options thérapeutiques pour améliorer la prise en charge de ces patientes souvent jeunes. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens et la contraception orale restent les molécules recommandées en première intention mais leur efficacité peut être potentialisée par des traitements complémentaires comme l’application locale de chaleur ou la pratique régulière d’exercices physiques. Des premiers résultats concernant d’autres thérapies complémentaires non conventionnelles, comme la consommation de gingembre, sont très encourageants et doivent être renforcés pour intégrer les recommandations de la prise en charge des dysménorrhées primaires.
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