Résumé :
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L’émergence d’un débat devenu de plus en plus généralisé autour du harcèlement sexuel s’accompagne d’un appel à la prudence et d’une dénonciation d’un mouvement qui serait porteur d’une normativité liberticide en termes de rapports hommes-femmes. Qu’en sera-t-il demain de la séduction, de l’ambiguïté, du jeu amoureux et sexuel dans un contexte qui tendrait à formaliser le consentement? Qu’en est-il par ailleurs du second degré, de l’humour, de la liberté de ces expressions provocatrices ou dérangeantes? A ces questions, on entend souvent s’exprimer un désolement devant ce qui est communément appelé le “politiquement correct” et le “tribunal des réseaux sociaux”.
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