Résumé :
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Au milieu du XXème siècle, la CIM et le DSM ont classifié les perversions sexuelles. Depuis, celles-ci n'ont cessé de faire l'objet de remaniements, tant quant à leur appellation (on parle aujourd'hui de troubles paraphiliques) qu'à leur recension et aux critères qui permettent de les qualifier. Ces évolutions traduisent le recul de l'influence de la psychanalyse, la valorisation sociale d'une approche qui se veut scientifique, et l'influence des normes sociales en matière de sexualité ainsi que celle du domaine juridique sur la psychiatrie.
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