Titre : | Diagnostic d’une infection génitale haute : critères cliniques, paracliniques, imagerie, et cœlioscopie. RPC infections génitales hautes CNGOF et SPILF (2019) |
Titre original: | Diagnosis of pelvic inflammatory disease : Clinical, paraclinical, imaging and laparoscopy criteria. CNGOF and SPILF Pelvic Inflammatory Diseases Guidelines |
Auteurs : | A. CHARVERIAT, Auteur ; X. FRITEL, Auteur |
Dans : | GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE FERTILITE & SENOLOGIE (Vol. 47 - N° 5, Mai 2019) |
Article en page(s) : | pp.404-408 |
Langues: | Français ; Anglais |
Index. décimale : | 314 (Affections des organes génitaux) |
Catégories : | |
Résumé : | L’objectif de cette revue de la littérature est de mettre à jour les recommandations pour la pratique clinique à propos du diagnostic des infections génitales hautes (IGH), hors diagnostic microbiologique. Une douleur annexielle provoquée ou une douleur à la mobilisation utérine sont les signes permettant le diagnostic positif d’IGH (NP2). Les signes associés (fièvre, leucorrhées, métrorragies) renforcent le diagnostic clinique (NP2). Chez une femme consultant pour des symptômes compatibles avec une IGH, un examen clinique pelvien est recommandé (grade B). En cas de suspicion d’IGH, une hyperleucocytose associée à une protéine C réactive élevée fait évoquer une forme compliquée ou un diagnostic différentiel comme l’appendicite aiguë (NP3). L’absence d’hyperleucocytose ou une CRP normale ne permettent pas d’éliminer le diagnostic d’IGH (NP1). Lorsqu’une IGH est suspectée, un bilan sanguin comportant une numération formule sanguine et un dosage de la CRP est conseillé (grade C). L’échographie pelvienne ne contribue pas au diagnostic positif des IGH non compliquées, car elle est peu sensible et peu spécifique (NP3). Cependant, elle est recommandée afin de rechercher des signes d’IGH compliquée (collection d’aspect polymorphe) ou un diagnostic différentiel (grade C). L’attente de la réalisation de l’échographie ne doit pas retarder la mise en place de l’antibiothérapie. En cas d’incertitude diagnostique, la tomodensitométrie (TDM) abdomino-pelvienne avec injection de produit de contraste est utile au diagnostic différentiel d’origine urinaire, digestive ou gynécologique (NP2). La réalisation d’une cœlioscopie n’est pas recommandée dans le seul but de faire le diagnostic positif d’IGH (grade B). |
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