Résumé :
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En 2018, la HAS a publié une actualisation d'un guide en santé publique de 2003 sur le dépistage des infections génitales par Chlamydia trachomatis. En France, leur incidence a augmenté au cours des années 2010. Elles sont particulièrement fréquentes chez les femmes sexuellement actives, notamment jeunes. Cette réévaluation aboutit à de nombreuses recommandations utiles en pratique. Les prélèvements de dépistage sont devenus simples à réaliser. Les tests rapides d'orientation diagnostique (TROD) ne sont pas recommandés en raison de leurs faibles performances. Ce guide a cependant quelques points faibles. La HAS maintient, sur des fondements fragiles, un dépistage annuel systématique chez les femmes entre 15 ans et 25 ans et sexuellement actives sans préciser de facteurs de risque particulier. Et elle ne porte pas une attention constante aux liens d'intérêts et aux effets indésirables des interventions de soins.
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