Titre : | Impact des antalgiques opioïdes sur la sexualité des femmes suivies pour des douleurs chroniques non cancéreuses (2019) |
Titre original: | Impact of opioid analgesics on female's sexuality with chronic non-cancer pain |
Auteurs : | I. BERRAHAL, Auteur ; A. MAAMRI, Auteur ; B. AYADI, Auteur |
Type de document : | Article : Article de périodique |
Dans : | SEXOLOGIES (Vol. 28 - N° 2, Avril-Juin 2019) |
Article en page(s) : | pp.65-72 |
Langues: | Français ; Anglais |
Index. décimale : | 327 (Troubles sexuels) |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction
Le recours aux antalgiques opioïdes au long cours peut contribuer à l’apparition de dysfonctions sexuelles (DS) féminines. Ainsi, nous avons mené une étude afin de déterminer l’impact des antalgiques opioïdes sur la sexualité féminine. Méthodes Il s’agissait d’une étude de type cas-témoin, auprès de 36 femmes, âgées entre 18 et 40 ans, traitées par des antalgiques opioïdes pour des douleurs chroniques non cancéreuses, pendant au moins 6 mois, comparées à un groupe témoin de 36 femmes qui n’étaient pas traitées par des antalgiques opioïdes, apparié selon l’âge et l’étiologie de la douleur chronique. Le recueil des données s’est fait à partir des données inscrites sur les dossiers médicaux et à l’aide des échelles suivantes : L’échelle visuelle analogique (EVA), l’échelle Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) et l’indice international de la fonction sexuelle féminine (FSFI). Résultats La prévalence des DS chez les patientes recevant des antalgiques opioïdes était de 72,2 % (p=0,795). La moyenne du score total du FSFI était plus réduite (18,96±7,87) par rapport au groupe témoin (22,24±5,53), (p=0,045). Nous avons trouvé une signification statistique pour la différence des moyennes des scores des items : désir (p=0,012), excitation (p=0,013) et lubrification (p=0,017) qui étaient plus réduites chez les patientes traitées par des antalgiques opioïdes. Les troubles des cycles menstruels étaient associés à l’utilisation des antalgiques opioïdes (p=0,022) avec un risque augmenté de 5,66 fois par rapport au groupe témoin. En outre, plus la durée du traitement était longue plus nous avons observé des DS touchant essentiellement l’excitation (r=−0,60 ; p Conclusion Notre étude a permis d’identifier le lien entre les antalgiques opioïdes et les DS féminines souvent mises sur le compte d’autres comorbidités comme les douleurs chroniques ou les troubles anxiodépressifs. |
Exemplaires (1)
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