Titre : | La contraception après 40 ans. RPC contraception CNGOF : Recommandations pour la pratique clinique (2018) |
Titre original: | Contraception for women after 40 : CNGOF contraception guidelines |
Auteurs : | M. LAMBERT, Auteur ; E. BEGON, Auteur ; C. HOCKE, Auteur |
Type de document : | Article : Article de périodique |
Dans : | GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE FERTILITE & SENOLOGIE (Vol. 46 - N° 12, Décembre 2018) |
Article en page(s) : | pp.865-872 |
Langues: | Français ; Anglais |
Index. décimale : | 23 (Contraception) |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction
La prescription d’une contraception après 40 ans peut parfois se révéler complexe mais elle apparaît indispensable dans cette tranche d’âge puisque la fertilité n’est pas nulle et les risques d’une grossesse non négligeables. Elle nécessite une évaluation globale de la situation en recherchant les différents facteurs de risque vasculaires et métaboliques ainsi que les pathologies bénignes utérines et/ou mammaires déjà présentes. Objectif L’objectif de ce travail était d’élaborer des recommandations pour la pratique clinique concernant la prescription d’une contraception après 40 ans. Matériels et méthodes Une revue systématique de la littérature en langue française et anglaise, à propos de la contraception après 40 ans a été réalisée sur Pubmed, Cochrane Library. Les recommandations des sociétés savantes internationales ont également été prises en compte (Royal College of Obstetricians and Gynaecologists [RCOG], Faculty of Sexuality and Reproductive Healthcare [FSRH], European Society of Human Reproduction and Embryology [ESHRE], American College of Obstetricians and Gynecologists [ACOG], Society of Obstetrician and Gynecologists of Canada, Center for Disease Control and Prevention, World Health Organization [WHO], Haute Autorité de santé [HAS]). Résultats Aucun moyen de contraception n’est contre-indiqué sur la seule base de l’âge. Cependant, en raison de l’augmentation des facteurs de risque vasculaires et métaboliques avec l’âge, la contraception estroprogestative et le DMPA ne doivent pas être une contraception de première intention. Le dispositif intra-utérin au cuivre et les progestatifs (voie orale, sous-cutanée, intra-utérine) sont à privilégier car ils offrent une contraception efficace avec de faibles risques de complications. Conclusions La contraception des femmes de plus de 40 ans ne doit pas être négligée. Les contraceptifs de longue durée d’action et les microprogestatifs oraux sont à proposer en première intention. Les patientes dont la contraception est non hormonale pourront l’arrêter après 1 an d’aménorrhée au-delà de 50 ans. Les femmes traitées par contraception estroprogestative devront l’arrêter à 50 ans. Les dosages hormonaux réalisés chez les femmes utilisant une contraception hormonale ne sont pas recommandés. Une fenêtre thérapeutique doit être proposée en maintenant une contraception par méthode barrière. En cas de persistance d’une activité ovarienne, une contraception non hormonale ou progestative (hors DMPA) pourra alors être mise en place ou reprise. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Caution pour l'emprunt |
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cedif°p°000133 | GOF | Périodiques | CEDIF Bruxelles | Périodiques | Consultation en salle de lecture Exclu du prêt |