Titre : | Contraception et cancer. RPC contraception CNGOF : Recommandations pour la pratique clinique (2018) |
Titre original: | Contraception and cancer : CNGOF contraception guidelines |
Auteurs : | D. PRAGOUT, Auteur ; V. LAURENCE, Auteur ; H. BAFFET, Auteur |
Type de document : | Article : Article de périodique |
Dans : | GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE FERTILITE & SENOLOGIE (Vol. 46 - N° 12, Décembre 2018) |
Article en page(s) : | pp.834-844 |
Langues: | Français ; Anglais |
Index. décimale : | 23 (Contraception) |
Catégories : | |
Résumé : |
Objectifs
Synthétiser les connaissances sur les risques de cancers liés à la contraception hormonale et émettre des recommandations sur la contraception en cours de traitement et après cancer. Méthodes Une revue systématique de la littérature concernant contraception hormonale et cancer a été réalisée sur PubMed/Medline et la Cochrane Library. Résultats De façon globale, il n’est pas retrouvé d’augmentation de l’incidence ou de la mortalité par cancer (tous types confondus) chez les utilisatrices de contraception hormonale. La prise d’une contraception œstroprogestative est associée à un sur-risque de cancer du sein (en cours de prise), et à une réduction des risques de cancer de l’endomètre, de l’ovaire, d’hémopathies malignes, prolongée après l’arrêt, et une diminution du risque de cancer colorectal. Les données sur les risques carcinologiques font partie de l’information donnée à la patiente non atteinte de cancer et sans facteur de risque particulier, mais ne modifient pas la prescription d’une contraception, les bénéfices en termes contraceptifs restant supérieurs aux risques. Une contraception est nécessaire en cours de traitement, et après traitement pour toute femme non ménopausée lors du diagnostic de cancer. Le contexte carcinologique limite parfois les choix contraceptifs en raison du statut immunitaire, du risque thrombotique, et de la tolérance digestive des traitements. Toutes les contraceptions hormonales sont considérées comme contre-indiquées après un cancer du sein, quel que soit le délai depuis sa prise en charge, le statut des récepteurs hormonaux et le type histologique. Il n’existe pas d’argument pour limiter l’utilisation des contraceptions hormonales ou non hormonales après cancer colorectal ou après cancer de la thyroïde. Les données de la littérature disponibles à ce jour ne permettent pas d’émettre de recommandation concernant l’usage des contraceptions hormonales après un cancer invasif du col, après mélanome, après cancer du poumon, après une tumeur du système nerveux central ou après une irradiation thoracique. En contraception d’urgence après cancer hormono-sensible, par mesure de prudence et lorsque cela est possible, on privilégiera l’utilisation du dispositif intra-utérin au cuivre car non hormonal. Conclusions Les données sur les risques carcinologiques font partie de l’information donnée à la patiente mais ne modifient pas la prescription d’une contraception en l’absence de facteur de risque particulier. La poursuite ou la mise en place d’une contraception doit être envisagée chez toute femme traitée ou ayant été traitée pour cancer, et ses modalités doivent être réévaluées. |
Exemplaires (1)
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cedif°p°000133 | GOF | Périodiques | CEDIF Bruxelles | Périodiques | Consultation en salle de lecture Exclu du prêt |