Titre : | Interactions avec les contraceptifs. RPC Contraception CNGOF : Recommandations pour la pratique clinique (2018) |
Titre original: | Drug and food interactions with contraceptives : CNGOF Contraception guidelines |
Auteurs : | M. BERNIER, Auteur ; A.P. JONVILLE-BERA, Auteur |
Type de document : | Article : Article de périodique |
Dans : | GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE FERTILITE & SENOLOGIE (Vol. 46 - N° 12, Décembre 2018) |
Article en page(s) : | pp.786-791 |
Langues: | Français ; Anglais |
Index. décimale : | 23 (Contraception) |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction
Le risque d’interaction médicamenteuse avec les contraceptifs hormonaux doit être anticipé car il peut conduire à des grossesses non planifiées. Ces dernières sont fréquemment rapportées avec certains médicaments, comme les antiépileptiques, et avec certaines méthodes contraceptives, comme l’implant, pas toujours perçu par les patientes comme une contraception hormonale. Objectif L’objectif de ce travail était de faire le point sur les médicaments et les aliments à risque d’interaction avec les contraceptifs. Matériel et méthode Les recommandations officielles établies par l’Agence nationale de sécurité du médicament ont été prises en compte, complétées par une revue de la littérature. Résultats Il existe un risque d’interaction médicamenteuse avec tous les contraceptifs hormonaux quelle que soit leur voie d’administration. La plupart des interactions conduisent à une diminution de l’efficacité du contraceptif. En cas d’instauration d’un médicament inducteur enzymatique chez une femme sous contraception hormonale, il est recommandé, si le traitement est court, d’instaurer une contraception additionnelle de type mécanique (méthode barrière) pendant toute la durée du traitement et le cycle suivant son arrêt et, si le traitement est long, de choisir une méthode contraceptive non hormonale. Quelques médicaments peuvent augmenter les concentrations d’éthinyl estradiol et potentiellement le risque de complications. Beaucoup plus rarement, c’est le contraceptif hormonal qui va modifier la pharmacocinétique d’un autre médicament, par exemple, pour la lamotrigine. Conclusion Le risque d’interaction et de diminution de l’efficacité contraceptive inhérent à certains médicaments nécessite d’être connu des prescripteurs afin d’être pris en compte lors de la prescription de tout nouveau médicament chez une femme sous contraception hormonale (et ce quelle que soit sa voie d’administration). |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Caution pour l'emprunt |
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