Résumé :
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L’avortement comme pratique de régulation de la fécondité semble avoir toujours existé, dans toutes les sociétés et à toutes les époques (Devereux, 1955), la tolérance à l’égard de cet acte variant profondément selon les systèmes de valeurs et les contextes historiques, sociaux et législatifs. Considéré dans certaines sociétés comme un crime, il ne s’agit dans d’autres que de mettre un terme à un à un processus biologique. L’idée selon laquelle l’embryon, le foetus, voire même l’enfant à naître constitue une personne n’étant d’ailleurs pas aussi largement partagée que le pensent certains (Novaes, 1991). Aborder la question de l’avortement implique donc de prendre la mesure des contextes dans lesquels s’est construit son interdiction ou sa légalisation.
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