Titre : | Faut-il mieux informer les jeunes femmes sur leur infertilité ? Etude des connaissances sur une population d'étudiantes (2015) |
Titre original: | Should we better inform young women about fertility ? A state-of-knowledge study in a student population |
Auteurs : | L. CHELLI, Auteur ; S. RIQUET, Auteur ; J. PERRIN, Auteur |
Type de document : | Article : Article de périodique |
Dans : | GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE FERTILITE & SENOLOGIE (Vol. 43 - N° 2, Février 2015) |
Article en page(s) : | pp.128-132 |
Langues: | Français ; Anglais |
Index. décimale : | 34 (Fécondité. Infécondité. Stérilité) |
Catégories : | |
Résumé : |
Objectifs : Évaluer les connaissances d’étudiantes sages-femmes (ESF) dans le domaine de la fertilité féminine et étudier la décision qu’elles penseraient prendre si un diagnostic d’altération de la réserve ovarienne leur était posé.
Patientes et méthodes : Étude prospective observationnelle par autoquestionnaire réalisée auprès de 393 ESF de sexe féminin en 4e et en 5e années de sept écoles de maïeutique du sud-est de la France de juin à décembre 2013. Le questionnaire était composé de trois parties : (1) des questions destinées à recueillir des informations sur la population étudiée ; (2) un questionnaire composé de 10 items visant à tester les connaissances concernant la fertilité féminine et la réserve ovarienne ; (3) un autoquestionnaire simulant un diagnostic d’altération de la réserve ovarienne et quantifiant les décisions que penserait prendre l’ESF à l’aide d’une échelle de Likert en 5 points. Résultats : Le taux de participation a été de 72,5 % (n = 285). La moyenne d’âge était de 22,6 ans ± 1,9. Sur les 285 participantes, la notion de réserve ovarienne était connue par 93 % d’entre elles (n = 265) grâce aux études de maïeutique (77 %, n = 204), aux médias (9 %, n = 24) et à d’autres sources d’informations. Au total, 83,5 % des ESF (n = 238) ont répondu qu’elles étaient intéressées de connaître leur réserve ovarienne, et ce dans l’immédiat pour 48,3 % d’entre elles (n = 115). Concernant leurs connaissances, 22,5 % des ESF (n = 64) ont indiqué penser que la fertilité féminine commençait à décliner à partir de 35 ans ; 85,6 % (n = 244) pensaient que la fécondation in vitro permettait à une femme de concevoir même avec une réserve ovarienne considérablement diminuée ; 43,9 % (n = 125) ont répondu que l’activité physique et une alimentation saine avaient une action bénéfique sur la préservation de la réserve ovarienne. Si elles se savaient atteintes d’une diminution de leur réserve ovarienne, 76,8 % des ESF (n = 219) seraient tout à fait d’accord pour avoir des enfants plus tôt que prévu. Parmi elles, 57,9 % (n = 165) approuveraient d’avoir recours à une autoconservation de leurs ovocytes dans ce contexte. Discussion et conclusion : Cette étude est la première en France à évaluer dans une population d’étudiantes leurs connaissances sur la fertilité. Nous avons observé : (1) des lacunes et des idées reçues sur la fertilité féminine dans une catégorie de jeunes femmes ayant pourtant reçu une formation médicale ; (2) une vision trop optimiste des capacités de la fécondation in vitro à pallier une infertilité liée à l’âge ; (3) l’adhésion de jeunes femmes n’ayant pas fini leurs études et ayant un projet professionnel à la possibilité de recourir à une autoconservation sociétale de leurs ovocytes ; (4) qu’une information adéquate sur la baisse de la fertilité avec l’âge pourrait avoir un impact sur la décision d’avoir un enfant plus jeune. Bien que les modalités exactes restent à définir en termes d’organisation, une information spécifique concernant la diminution de la fertilité avec l’âge devrait être proposée à toutes les jeunes femmes, afin qu’elles puissent s’organiser de façon éclairée pour allier à la fois parcours professionnel et familial. |
Exemplaires (1)
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