Titre : | Travail de nuit, travail posté : facteur de risque du cancer du sein? (2015) |
Titre original: | Night work, shift work : breast cancer risk factor? |
Auteurs : | J.C. BENABU, Auteur ; F. STOLL, Auteur ; M. GONZALEZ, Auteur |
Type de document : | Article : Article de périodique |
Dans : | GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE FERTILITE & SENOLOGIE (Vol. 43 - N° 12, Décembre 2015) |
Article en page(s) : | pp.791-799 |
Langues: | Français ; Anglais |
Index. décimale : | 316 (Cancer du sein) |
Catégories : | |
Résumé : |
Objectif : L’objectif de cette revue était de déterminer le lien entre le travail de nuit/posté et le cancer du sein.
Méthodes : Les articles analysés ont été extraits de la base de données PUBMED de 1996 à 2015. Les mots clés utilisés ont été : « breast cancer risk », « night work » et « shift work ». Au total, 25 articles ont été retenus. Résultats : Les travailleurs de nuit/postés sont plus à risque de développer un cancer du sein. Le risque relatif est faible, variant selon les méta-analyses entre 1,09 (IC95 % : 1,02–1,20) et 1,48 (IC95 % : 1,36–1,61). Cependant, cette augmentation de risque n’est pas retrouvée par certaines études de cohorte et cas-témoins. La perturbation du rythme circadien, responsable d’une dysrégulation de la synthèse de la mélatonine serait un des mécanismes impliqués dans l’augmentation de ce risque. Le statut hormonal des femmes travaillant de nuit/postées, leur origine géographique, leur mode de vie, ainsi que la carence en vitamine D apparaissent comme d’autres mécanismes potentiellement responsables de l’augmentation du risque de cancer dans cette population professionnelle. Il semble par ailleurs y avoir une relation de type dose–effet avec une majoration du risque avec le nombre d’années de travail nocturne/posté. Conclusion : Le travail de nuit/posté est associé à une augmentation modérée du risque de cancer du sein, surtout chez les femmes ayant travaillé plus de 20 ans. Des recommandations concernant le suivi mammaire pour cette population professionnelle pourraient être diffusées. Le bénéfice de la supplémentation en mélatonine reste à évaluer. |
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