Résumé :
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Les cliniciens omettent de parler de sexualité avec les patients souffrant de troubles mentaux sévères. Les problèmes sexuels des patients peuvent être en lien avec leur médication, la stigmatisation, l'anhédonie, et leur contexte social. Nous avons étudié le désir et les pratiques sexuelles de femmes souffrant de schizophrénie, en comparaison avec des sujets en bonne santé. Contrairement aux résultats d'autres études, les patientes ont démontré un désir dyadique et individuel intact. Pourtant, moins de la moitié de ces patientes avaient des pratiques sexuelles, soit seules, soit avec un partenaire. Elles étaient en outre moins satisfaites de celles-ci, notamment par rapport à des aspects psychologiques tels que "la self-estime sexuelle". Ces résultats soulignent la nécessité d'aborder ce sujet source de multiples difficultés.
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